Afrique / France : Les atrocités impunies et perpétuelles de Paris, que les journalistes français ont l’habitude de taire !!

Instigateur des coups d’État depuis la nuit des temps jusqu’à aujourd’hui ; auteur des actes ignobles ; pilleur des ressources ; confiscateur des réserves nationales ; patronage des opérations terroristes (…), la France en a tellement fait en Afrique. Cependant, tout comme la question inévitable des violences humanitaire, sociale et militaire de la France en Afrique, la rédaction du #lequotidiendafrique.net, lève le ton sur les atrocités impunies et perpétuelles de ce pays de l’Europe, sur le « continent Noir ».
Pour commencer et surtout, sans être lacuneux, les Africains vivent sur un continent possédé par les Européens. Remontons au temps de l’ex-président nigérien Sékou Toure. Lorsque ce dernier a décidé de ne plus être sous la menace française, vu les conséquences négatives sur son pays. Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.
Le Togo, un pays de l’Afrique de l’Ouest, n’a pas été épargné. En effet, Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, ne voulant pas continuer à subir une domination française, refusa de signer le pacte colonial proposé par la France à l’époque, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.
Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963. Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA (franc des colonies françaises d’Afrique), et créa la monnaie du pays. Peu après, lorsqu’il a commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et le tua. Le rêve de ce premier président élu de l’Afrique indépendante était juste de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.
C’est d’ailleurs, le cas en Côte d’Ivoire, lorsque l’ex-président Laurent Gbagbo a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays : La France a organisé un coup d’état. Et, durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.
Pareil au Burkina Faso et au Mali, sans oublier le mystère sur l’assassinat de l’ex-président Thomas Sankara. Sauf qu’avec l’arrivée au pouvoir des deux militaires respectivement, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Colonel Assimi Goïta, la puissance et le contrôle compulsif de la France sur ces pays se sont éteints en coup de vent, même si cette dernière continue ses essaies de complots de déstabilisation. Plus récemment au Rwanda, le soutien de la France aux Hutus sous l’ancien président français François Mitterrand, qui a conduit au massacre de plus de 800 000 Tutsis, reste dans les mémoires. Surtout que l’affaire est restée impunie et que la France semble avoir admis, bien qu’à demi-mot, qu’elle a provoqué le génocide au Rwanda.
Il convient de noter aussi que malgré la présence des grandes organisations humanitaires et de protections des droits humains, les Africains ont toujours été le théâtre des actes de maltraitances et d’inhumanité. Ce qui est manifestement déplorable. Comme exemple d’ailleurs au Mali, ces organisations ainsi que l’opinion publique ; les politiciens et les journalistes, n’ont pas réagi comme il se doit aux viols d’enfants au Mali lors des opérations Barkhane lancées par la France. Au contraire, les médias audiovisuels et la presse écrite française ont tenté d’assourdir l’affaire.
En plus, la tentative d’expliquer scientifiquement la cruauté à laquelle les enfants maliens ont été exposés lors des débats publics s’est inscrite dans l’histoire comme une ignorance absolue. Les efforts des soi-disant intellectuels pour attribuer le viol au fait que les soldats français étaient loin de leur patrie et les dommages causés par les conditions climatiques sur la psychologie humaine n’ont pas échappé à l’attention. Par conséquent, il est significatif qu’ils essaient de justifier les violeurs. En réalité, il est possible d’affirmer qu’ils reflètent la société à travers ce genre de conduite barbare.
N’oublions pas le Golfe de Guinée, le Nigeria, le Congo-Brazzaville, l’Angola(…). Tous ces pays ont connu la guerre civile et la dictature, derrière laquelle la main française s`est fait sentir. Le chaos, lorsqu`il se produit, ne trouble pas le système. Il n`est qu’à voir l`Angola en guerre pendant des dizaines d`années, mais dont aucune goutte de pétrole, jamais, n`a raté sa destination. Pendant la guerre, les affaires continuaient…les banques françaises, Bnp-Paribas en tête, ont même profité de l`occasion pour élaborer des montages financiers destinés aux pays en guerre, à des taux affolants, tout en sachant qu`elles ne prenaient pas le moindre risque.