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Burkina Faso : 18 milliards pour des péages modernes, un signal fort pour le développement routier pour un pays qui tend vers l’émergence.

Dans sa quête d’un développement durable et d’un désenclavement effectif du territoire national, le Burkina Faso franchit une nouvelle étape importante. Le mardi 1er juillet 2025, à Boudtenga, dans la région du Centre, le Fonds Spécial Routier du Burkina (FSR-B) a présenté un décret actualisé sur la gestion des péages, accompagné d’une annonce majeure : l’ouverture prochaine de trois nouveaux postes de péage modernes.

Ces infrastructures, financées entièrement sur fonds propres de l’État burkinabè à hauteur de 18 milliards de francs CFA, symbolisent une volonté ferme d’améliorer la gestion des recettes routières et de renforcer l’entretien des routes nationales. C’est une avancée significative qui témoigne d’un engagement réel envers la modernisation du secteur routier, pierre angulaire du développement économique et social du pays.

Les trois nouveaux postes de péage sont dotés d’équipements de dernière génération, notamment des caméras de surveillance, des barrières automatiques et des écrans d’affichage pour une gestion transparente et fluide du trafic. Ces technologies permettront non seulement de sécuriser les recettes collectées, mais aussi de réduire les pertes dues à la fraude ou à la mauvaise gestion.

Lors de la conférence de presse, les responsables du FSR-B ont insisté sur l’importance du respect des consignes et du paiement de la taxe de péage par les usagers. Ce geste, ont-ils rappelé, est un acte citoyen essentiel au financement de l’entretien des routes existantes et à la construction de nouvelles infrastructures au bénéfice de toutes les populations. Le message est clair : chaque citoyen est un acteur du développement national

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a placé la modernisation des infrastructures au cœur de son programme. L’ambitieux objectif de 50 000 km de routes d’ici à 2029 nécessite des ressources importantes, et la mobilisation interne à travers des mécanismes efficaces comme les péages modernes est une réponse pragmatique et souveraine.

Ces nouveaux postes de péage ne sont donc pas de simples structures, mais les signes visibles d’un Burkina Faso en marche vers l’émergence. Ils illustrent une gouvernance responsable, tournée vers l’avenir, où chaque investissement est un pas de plus vers un pays plus connecté, plus compétitif et plus uni.

Amen K.

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