Côte d’Ivoire : Saïd Penda devant les juges, le pseudo journaliste va-t-il répondre finalement de ces actes ?
Le spectacle grotesque de Mbombo Penda Saidou alias Saïd Penda , touche à sa fin. Ce prétendu « journaliste d’investigation », en réalité mercenaire de la plume, devra répondre de ses turpitudes devant le tribunal d’Abidjan-Plateau ce 18 juillet 2025. Accusé de diffamation, dénonciation calomnieuse et mise en danger d’autrui, son procès mettra en lumière ses méthodes mafieuses : chantage, injures et campagnes de salissures contre ceux qui refusent de le soudoyer.
Cette fois, la plainte vient d’un confrère, Patrice Kissi, journaliste et chargé de communication de Mahamadou Bonkoungou, PDG du groupe EBOMAF, un géant panafricain du génie civil. L’affaire a de quoi secouer les colonnes du temple médiatique. Car Saïd Penda, loin d’être le « lanceur d’alerte » qu’il prétend être, semble plutôt pratiquer un sport bien particulier : le chantage par clavier interposé.
Selon plusieurs sources, EBOMAF est devenu l’une de ses cibles privilégiées uniquement parce que la direction a refusé de se plier au jeu du « silence tarifé ». En clair : pas de pot-de-vin, pas de paix. Et comme souvent avec ce genre de personnage, la vengeance ne s’est pas faite attendre. Résultat : une série d’attaques calomnieuses, d’articles fumeux et de diffusions malveillantes sur les réseaux sociaux, souvent amplifiées par quelques acolytes tout aussi douteux.
Mais cette fois, la justice est saisie. Et il est temps qu’elle dise le droit, clairement et fermement. Car ce genre de pratiques, si elles restent impunies, finiront par tuer ce qui reste d’intégrité dans l’espace médiatique africain. Il ne s’agit pas seulement de punir un individu. Il s’agit de mettre un terme à un système où la plume devient une arme aux enchères.
Le 18 juillet, au tribunal, ce ne sera pas seulement Saïd Penda qui sera jugé. Ce sera aussi une certaine conception du journalisme. Espérons que le droit l’emporte enfin sur la manipulation.
Amen K.