Le gouvernement envisage d’adopter le

Le fameux pagne tissé au Burkina Faso nommé « Faso Dan Fani » est en phase de devenir un instrument de développement national. Une session de réflexion a été ouverte à Ouagadougou le lundi 06 février 2023, par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, André Joseph OUEDRAOGO, sur l’institution de la tenue scolaire en « Faso Dan Fani » pour tous les scolaires du Burkina Faso à Koudougou, ville symbole du textile burkinabé. Une très belle initiative à saluer !

Cette session de réflexion a vu la participation des acteurs de l’éducation du Faso, des représentants de plusieurs ministères, de la fédération nationale des tisseuses, de la chambre des métiers, des spécialistes du textile et de la mode vestimentaire. L’objectif derrière cette grande initiative, est de participer à la valorisation de la culture burkinabé, de la production endogène, du sentiment d’identité nationale et de patriotisme chez les élèves.

En effet, le « Faso Dan Fani », est un tissu incontournable des Burkinabé. Il signifie le « pagne tissé de la patrie » en langue dioula et les Burkinabé le portent avec fierté. Au cours de la session de réflexion, les participants auront pour tâche d’identifier les modèles et types de Faso Dan Fani à adapter en milieu scolaire ainsi que la capacité des acteurs de la chaîne à satisfaire la demande scolaire. De plus, ils évalueront la soutenabilité financière et proposeront une feuille de route pour la mise en œuvre du projet.

D’après le ministre de l’Éducation nationale, André Joseph OUEDRAOGO, l’engagement indéfectible des participants est très nécessaire pour un système éducatif résilient et performant. D’ailleurs, le ministre André Joseph OUEDRAOGO fonde l’espoir qu’à l’issue des échanges, des analyses pertinentes assorties de propositions concrètes et une feuille de route, permettront de prendre des décisions adéquates pour une mise en œuvre réussie dudit projet.

Pour rappel, le tissu traditionnel « Faso Dan Fani », en coton local, a été longtemps délaissé après la mort de l’ancien président burkinabé, le père révolutionnaire, feu Thomas Sankara, qui était allé jusqu’à imposer son port à ses fonctionnaires. Cette étoffe revient au goût du jour sous la gouvernance du fils révolutionnaire, le Président Ibrahim Traoré.

Ornella K.