Burkina Faso : Le lancement des travaux du PRAVO 3
Les autorités de la transition burkinabé ont procédé ce jeudi 9 mars 2023, au lancement des travaux de la tranche conditionnelle du Projet de renforcement du réseau d’assainissement des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou phase 3 (PRAVO 3). Le lancement de ce projet vise à faciliter l’écoulement des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou en passant par le parc urbain Bangr-Weogo, au canal An Nayélé au Massili. Il a été conçu pour être exécuté en quatre phases suivant un ordre de priorité établi dans le processus de résolution des problèmes d’inondation au sein de la ville de Ouagadougou.
En effet, le Projet de renforcement du réseau d’assainissement des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou phase 3 (PRAVO 3), vise à apporter une solution durable aux inondations dans la ville de Ouagadougou. Selon le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, c’est au regard des résultats engrangés par le projet qui ont permis le déclenchement de la présente phase, qui est la 3e lancée en 2021. Ainsi, les travaux de cette phase 3 ont été subdivisés en deux tranches dont une tranche ferme et une conditionnelle.
D’ailleurs, ce jeudi 9 mars 2023 marque le lancement des travaux de la phase conditionnelle qui consiste, entre autres, au prolongement de l’aménagement du marigot Kadiogo en béton armé sur une longueur d’environ 1310m et celle d’une mare rectangulaire de 400/150m, du marigot de Goundrin sur 60m et la mise en œuvre d’un éclairage public le long du canal Kadiogo. Le délai d’exécution de la tranche conditionnelle est de 6 mois hors saison de pluies et les travaux seront exécutés par l’entreprise COGEB International et sous le contrôle de l’entreprise CAEM Sarl.
À l’imitation du ministre en charge de l’urbanisme : « Le collecteur permet de collecter l’essentiel des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou à travers le parc Urbain Bangr-Weogo pour pouvoir les déverser à la sortie de la ville. L’objectif c’est de collecter toutes les eaux pluviales environ 70% de la ville de Ouagadougou vers le Massili ou nous entrevoyons faire un barrage avec des périmètres irrigués ».
Ephraïm P.
