Burkina-Faso : « il faut un préalable sur le terrain » pour le retour à un ordre constitutionnel ; Olivia Rouamba

La ministre des affaires étrangères de la coopération étrangère, et des Burkinabès de l’extérieur, madame Olivia Rouamba s’est entretenu avec le commissaire aux affaires politiques, à la paix et la sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO. Une fois de plus, Le Faso bénéficie de l’accompagnement de la CEDEAO pour la réussite de sa transition à travers la ministre Rouamba.
Étant très préoccupée par les questions sécuritaire et humanitaire qui chamboulent le Faso en ces temps, la grande diplomate africaine Rouamba a estimé au cours de cet entretien avec Monsieur Abdel Fatau MOUSSA, que la convergence de vues avec la CEDEAO est essentielle pour le processus de la transition.
En effet, le Burkina-Faso est au cœur de la sous-région. Et s’il fait face à des difficultés, toute la région est en péril également. Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et la sécurité de la CEDEAO a déclaré qu’ils sont en obligation de soutenir le Faso.
À propos du retour à un ordre constitutionnel, au Faso, la cheffe de la diplomatie burkinabé a relevé qu’il faut un préalable sur le terrain. Les deux parties ont tout à fait reconnu que des élections ne peuvent être tenues sans un minimum de conditions de sécurité. À cet effet, la CEDEAO a réaffirmé son engagement à apostropher des ressources, afin d’aider la transition à l’atteinte de ses impartiaux.
En somme, la ministre Olivia Rouamba (le Faso) et la CEDEAO se sont attendu à poursuivre les échanges sur le mécanisme de suivi et d’évaluation du processus de transition. Un cadre de dialogue qui s’annonce « permanent », entre la CEDEAO et le gouvernement de transition.
Kanlé