Burkina Faso : le gouvernement rassure l’opinion nationale sur le déploiement des forces étrangères au Faso

Une information faisant état du déploiement d’un contingent de plusieurs soldats étrangers au Burkina Faso, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, circule sur les réseaux sociaux depuis hier mercredi 23 novembre 2022. Dans un communiqué, le gouvernement de la transition, a apporté un démenti formel à cette information.
En effet, un sommet des chefs d’État de l’Initiative d’Accra, s’est tenue à Accra la capitale ghanéenne, en ce début de semaine. L’objectif de ce forum a été de renforcer la coopération entre les pays membres de l’Initiative d’Accra, en vue de contrer la propagation des violences djihadistes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée. Ainsi, le chef du Gouvernement de la transition, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a représenté le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à cette rencontre de haut niveau.
Dès lors, des faux news relayés par certains médias circulent sur les toiles faisant état du déroulement d’un contingent de 2000 soldats étrangers au Faso très prochainement, dans le cadre de l’Initiative d’Accra.
À cet effet, le gouvernement Burkinabé apporte un démenti formel à ces affirmations et soutient avec force qu’il n’a jamais été question de déployer des troupes étrangères sur le sol Burkinabé. L’initiative d’Accra consiste plutôt à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sous-régionale et régionale. Raison pour laquelle, le gouvernement de transition rassure l’opinion nationale, que les autorités de la transition sont convaincus de la capacité du peuple burkinabé, en union avec les forces de défense et de sécurité ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie. De même qu’à relever le défi historique de la restauration de l’intégrité du Faso.
Toutefois, le gouvernement de la transition Burkinabé réaffirme son attachement a la coopération sous régionale. En somme, le gouvernement accrédite son assiduité à tout effort de recherche de solutions concertées à la crise sécuritaire présente au Faso.
Ornella K.