l’Autrichien Volker Türk comme Haut-Commissaire aux droits de…

L’Autrichien Volker Türk a été proposé par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Sa nomination en tant que Haut-Commissaire aux droits de l’Homme est approuvé jeudi 08 septembre 2022 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Volker Türk succède à Michelle Bachelet qui a terminé son mandat le 31 août dernier.

En effet, Volker Türk a été secrétaire général adjoint chargé de la politique depuis janvier 2022. Il a passé l’essentiel de sa carrière dans le système onusien, en particulier au sein du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR). Il avait déjà travaillé en étroite collaboration avec Antonio Guterres lorsque ce dernier en était à la tête.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme est le principal responsable des droits de l’homme dans le système des Nations Unies. Il apporte des conseils au Secrétaire général concernant les politiques des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme.

Conformément à la résolution 48/141 de l’Assemblée générale, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme est nommé par le SG de l’ONU sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale, compte tenu d’une alternance géographique, pour une durée de quatre ans renouvelables une fois pour une autre période de quatre ans.

Ce choix d’Antonio Guterres pour un diplomate inconnu du grand public contraste avec celui qu’il avait fait il y a quatre ans en souhaitant nommer à ce poste sensible une femme politique puissante, l’ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, toujours pas remplacée une semaine après son départ.

Volker Türk trouvera une table de travail bien garnie. Michèle Bachelet a choisi de rendre public quelques minutes avant la fin de son mandat un rapport attendu de longue date sur de possibles crimes contre l’humanité dans la région chinoise du Xinjiang, dont le suivi délicat incombera à son successeur.

Vertement critiqué par la Chine, qui a exercé de très fortes pressions et mené campagne pour en empêcher la publication, ce document de 48 pages a été salué par bon nombre de pays occidentaux qui y voient une base solide pour dénoncer les exactions commises par les autorités chinoises.

RAZAK A.