Afrique : le business dans l’Afrique subsaharienne devient incontournable

Les pays francophones de l’Afrique vont être accueillit par Londres les 19 et 20 octobre 2022 pour un Forum sur le commerce et l’investissement. Cette conférence permettrait aux Africains de mieux se faire entendre et de bénéficier de perspectives économiques plus équitables.
Les avantages concurrentiels de l’Afrique dans plusieurs secteurs clés sont évidents En effet, les marchés Africains sont dynamiques. D’après les investisseurs, l’Afrique Subsaharienne est une zone à forte croissance, où les entreprises vont se développer et prospérer au cours de la prochaine décennie. Selon Antoine Huss, de l’Institut Tony Blair, des entreprises britanniques œuvrant dans les secteurs de l’énergie, de la finance, de l’agriculture et des infrastructures manifestent déjà un vif intérêt pour le Forum sur le commerce et l’investissement.
Le déficit de compétences se réduit et les prises de décisions s’améliorent grâce aux progrès technologiques et à un meilleur leadership. Les gouvernements africains sont désormais mieux placés pour tirer parti de leurs ressources et de leurs marchés, que les investisseurs savent être très rentables.
Le Togo étant le premier pays africain à voir son passeport santé reconnu par l’Union européenne, a lancé des projets innovants dans le domaine culturel, dans l’hôtellerie et dans l’immobilier afin de renforcer les progrès réalisés ces dernières années et de répondre à la crise sanitaire liée au Covid-19.
Pour sa part, le Sénégal a profondément modernisé le secteur de la santé en fabriquant des médicaments de classe mondiale et des cartes de santé ‘’intelligente’’. Ces avancées ont été réalisable au Sénégal grâce à un écosystème dynamique, à des partenariats public-privé efficaces et à un étonnant vivier de talents.
La Côte d’Ivoire nourrit, elle aussi, de grandes ambitions en matière d’intégration des chaînes de valeur mondiales et, en même temps, donne toutes leurs chances aux entreprises locales.
Par ailleurs, le Gabon ainsi que la RD Congo tirent de mieux en mieux parti des capacités d’absorption du carbone de leur forêt tropicale ainsi que de leur extraordinaire biodiversité pour s’inviter dans les discussions mondiales portant sur le changement climatique.
Au sahel, malgré les difficultés sécuritaires, le secteur bancaire du Burkina Faso est en pleine expansion. Audacieusement, le Niger mise sur la transformation agroalimentaire et sur les énergies renouvelables. Toutes ces actions traduisent la volonté des dirigeants africains de se concentrer sur l’industrialisation qui est le principal moteur de la prospérité.
C’est une immense satisfaction de voir l’Afrique francophone présenter son potentiel et ses atouts à la communauté des investisseurs de Londres. Les responsables de haut rang et les chefs d’entreprise profiteront assurément de cet élan pour accompagner la transformation socio-économique de cette région en plein essor.
Ornella