Guinée Equatoriale : Le Vice-Président Teodoro Nguema Mangue et la lutte contre l’inflation dans le pays

La hausse des prix, ce que l’on appelle l’inflation, est un fait réel sur toute la planète, et en fait, le Fonds monétaire international a estimé que l’inflation mondiale moyenne se situerait, cette année 2022, aux alentours de 3,9%. Cette réalité est aussi notoire dans notre pays, où les prix de certains articles, comme dans les autres pays, ont considérablement augmenté. La fin de la pandémie, et la guerre en Europe, font partie des raisons de cette pénurie mondiale.
Pour lutter contre l’inflation, Nguema Obiang Mangue propose d’utiliser les facilités de la zone CEMAC sur les marchés de la Guinée équatoriale, entre autres initiatives. Cette proposition a été faite par le vice-président lors de la réunion qu’il a tenue ce jeudi 12 mai au palais du peuple de Malabo avec les dirigeants des grossistes et des sous-traitants; réunion au cours de laquelle il a exprimé sa préoccupation ion par la hausse des prix des produits de première nécessité sur le marché, comme l’œuf, dont le plateau était à 2 000, est déjà à 5 500 ou 6 000 francs, le sac de farine de 50 kg est passé de 22 000 à 46 000 francs ou le pain qui, pour maintenir son prix, ont réduit leur t Truquer. Bref, le prix de certains produits a augmenté de plus de 100%.
Les entrepreneurs ont reconnu que cette situation a commencé au début de la pandémie de Covid-19. Les pays ont augmenté le fret des navires et jusqu’à présent ils n’ont pas baissé et ils ont également bloqué l’exportation de produits de première nécessité pour approvisionner leur population en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Dans ce contexte, le membre du gouvernement a suggéré comme stratégie de marché d’utiliser les facilités de libre-échange de la zone CEMAC et d’acheter ces produits au Cameroun voisin par exemple. La Guinée équatoriale s’occuperait de certaines facilités de transport concernant les taxes, afin que les prix puissent être baissés et que la population ne souffre pas comme jusqu’à présent.
Les importateurs se sont engagés à œuvrer à un consensus sur les prix, en prenant note des orientations du vice-président. Et lui, pour sa part, a recommandé aux entreprises de créer une commission pour explorer les marchés de l’Afrique en général et de la sous-région en particulier, puis s’asseoir avec le gouvernement dans les deux prochaines semaines, afin de trouver une solution qui évite l’inflation et la pénurie de certains produits sur le marché national.
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