Mali : Quand le retour à l’ordre constitutionnel reste une priorité pour la communauté internationale.

Malgré la dénonciation de ce coup de force de l’armée au Mali, qui a aboutit à la démission du Président Ibrahim Boubacar Keita par les Etats-Unis, l’Union Africaine, l’Union Européenne ainsi que les Nations unies. La communauté internationale garde sa position en demandant le retour à l’ordre constitutionnel.

Les 15 membres du Conseil ont été briefés par le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix. Les militaires qui ont mené la mutinerie ont d’ailleurs confirmé qu’ils ne remettaient pas en cause ni l’accord de paix, ni le déploiement des casques bleus de l’ONU.

L ’Union Africaine de son côté demande également la libération des dirigeants arrêtés par la force et annonce suspendre le Mali jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel. Avant l’UA, la CEDEAO, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest avait aussi suspendu le pays de toutes ses instances. 

La crainte, c’est en effet que les djihadistes profitent de cette période d’incertitude au sommet de l’Etat. Et avec plus de 5 000 soldats déployés au Sahel, la France insiste donc sur un rapide retour à un pouvoir civil.

Il est à noter que les Etats membres ont fermé leur frontières et interrompu leurs relations économiques avec le voisin Malien.

Aline KAMBA

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