Football : le Maroc n’est pas encore prêt pour la mondiale 2022

A quelques semaines de la Coupe du monde 2022, le Maroc reste confronté à un problème de taille. Celui d’incorporer l’attaquant idéal pour faire la différence devant. Si Youssef En-Nesyri devrait rester l’option numéro un, le Sévillan a toutefois du mal à carburer cette saison où il n’a inscrit qu’un seul petit but. Et la concurrence tarde encore à bousculer la hiérarchie.
Walid Regragui, ancien footballeur international du Maroc, reconverti entraîneur, est l’actuel sélectionneur du Maroc. Lui et son staff cherchent un attaquant idéal pour la mondiale 2022. Celui qui sera capable de faire la différence devant. Certes l’effectif des joueurs marocains est riche. Mais le Maroc a affiché des lacunes dans les derniers mètres lors des rencontres amicales contre le Chili (2-0) et le Paraguay (0-0). Une difficulté à tuer les matchs qui risque d’avoir de lourdes conséquences durant la Coupe du monde. Les observateurs et supporters sont unanimes de leurs côtés.
L’attaquant Youssef En-Nesyri travaille énormément contre les défenses adverses, mais n’arrive pas cependant à être dangereux face aux buts. Soufiane Rahimi n’est pas titulaire et joue plus comme ailier. Alors que Walid Cheddira, le nouveau venu, devra en effet encore prouver qu’il mérite d’être du voyage au Qatar.
Le Sévillan En-Nesyri part toujours avec une certaine avance par rapport à ses concurrents dans la sélection du Maroc et a été conforté par Walid Regragui. Mais les mots du coach illustrent aussi une certaine inquiétude par rapport à l’inefficacité notamment affichée par l’ancien joueur du MAS de Fès et de l’Académie Mohammed VI de football.
Titularisé au premier match, il a été mis sur le banc par la suite. Les statistiques d’En-Nesyri sont en berne cette saison : le longiligne attaquant n’a inscrit qu’un seul but en Ligue des champions et aucun en Liga. Ce retard à l’allumage terne ne rassure pas toutefois les supporters à l’approche du Mondial.
Erdogan