Burkina-Faso : La CEDEAO au côté du Faso pour mener la transition à bien

L’objectif est de reconquérir le territoire occupé par les terroristes. En cette fin du mois de novembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la transition Burkinabé a reçu en audience, une délégation de la CEDEAO conduite par l’ancien président du Niger M. Mahamadou Issoufou, médiateur de l’institution pour le Burkina Faso. Les discussions ont essentiellement porté sur les missions de la transition au Faso.
En effet, la principale préoccupation des sahéliens depuis le basculement de la zone dans une spirale infernale de violences, est le ‘’comment procéder pour faire du mirage sécuritaire une réalité’’. Au cours de cette échange, le Médiateur de la CEDEAO, a déclaré qu’il est venu au Faso avec sa délégation, pour procéder à l’évaluation de la situation de la Transition dans le pays. Afin de faire un rapport aux Chefs d’Etat au prochain sommet ordinaire de la CEDEAO, le 4 décembre prochain à Abuja au Nigéria.
D’un côté, les déclarations du Président Ibrahim n’ont pas été dévoilées. Cependant, le Médiateur Mahamadou Issoufou a confié qu’il a eu une parfaite identité de vue sur l’ensemble des questions abordées avec le Président de la transition. Il a également salué l’ouverture d’esprit et l’ouverture au dialogue du Président de la Transition.
Ainsi, les échanges entre le Capitaine Traoré et la délégation de la CEDEAO, se résument sur la reconquête du territoire sous contrôle terroriste, la résorption de la crise humanitaire et le retour à l’ordre constitutionnel. De même que la mobilisation des ressources, afin de permettre à la Transition de réaliser ses missions.
D’ailleurs, l’extrémisme violent, est le défi du 21ème siècle pour les populations du Sahel et nul ne doute que l’Afrique sahélienne est aujourd’hui, une région en crise. Voilà pourquoi le nouvel homme fort du Faso, travaille et prend ses dispositifs pour œuvrer dans le changement de la situation sécuritaire du Faso. C’est-à-dire, apporter la paix et la sécurité nationale dans son pays.
En somme, le Capitaine Ibrahim promet au médiateur Issoufou, de le soutenir face à son choix par le Secrétaire général des Nations Unies, en rapport avec l’Union africaine, la CEDEAO et le G5 Sahel, pour assurer une évaluation stratégique, sécurité-développement dans les pays du « Sahel géopolitique », qui regroupe tous les pays sous menace terroriste et du crime organisé.
Ornella K.