À Ouagadougou, en ces derniers jours de l’année 2022, près de cinq militaires ont été escamotés à leurs domiciles par des présumés civils. D’après nos sources sûres, ses militaires enlevés sont très familiers à l’ex-président burkinabé, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pourvoir par coup de force. Pour l’heure, la situation est en étude par les autorités de la transition.

La mission commune est de rendre le Burkina-Faso aux burkinabés. Aux environs de zéro heure, des prétendus civils ont fait irruption au domicile d’un sous-officier supérieur de l’armée, en l’occurrence l’adjudant-chef Neboua Charles, actuel Directeur Régional des Sports de la 3e Région Militaire. À cet effet, il a été enlevé. Grégoire Zigani, sous-officier au GSPR brigade de gendarmerie de Baskuy, a lui aussi été enlevé, cependant par des civils. De son côté, l’adjudant Tahirou Yago aurait échappé au kidnapping en refusant d’ouvrir les portes de son domicile.

Ces militaires sont en effet des partisans du régime de l’ex-président Damiba, et sont pour la déstabilisation du régime du nouvel homme fort du Burkina-Faso, le Président du MPSR, le Capitaine Ibrahim Traoré. D’après nos sources sûres, ils faisaient partie de la sécurité rapprochée et des forces spéciales.

Ainsi, de fausses rumeurs accusent l’ANR, agence nationale de renseignement, d’être la source de ces rapts liés à l’assurance de l’État pour la protection du MPSR, le mouvement de la nouvelle transition, dont le Capitaine Ibrahim Traoré est Président. De plus, ces accusations mensongères font surface juste pour ternir l’image de cette agence de même que son directeur, le capitaine Oumarou Yabré

Pour rappel, le 3 novembre dernier, quatre officiers qui avaient accompagné le lieutenant-colonel Damiba en exil à Lomé après sa chute, début octobre, ont été placés en résidence surveillée à leur retour à Ouagadougou. Soupçonnés de vouloir déstabiliser le régime du Président du MPSR, le Capitaine Traoré.

Les capitaines Sidsoré Abdoul Kader Ouédraogo, Hassan Salem Diallo et Didas Charles Ouédraogo, de l’armée de l’air, et le capitaine Ahmed Kinda, des forces spéciales, faisaient partie des hommes de confiance de l’ancien président de transition. Le 3 novembre, ces quatre officiers ont été placés en résidence surveillée à leur retour à Ouagadougou. D’après une agence de média nationale au Faso, ils seraient accusés de « vol d’aéronef et de désertion » (ils avaient quitté le pays avec Damiba à bord d’un hélicoptère de l’armée), ainsi que de « préparer un complot contre les nouvelles autorités burkinabè depuis le Togo ».