Burkina-Faso : Le Président Nana Akufo-Addo joue au toutologue en essayant de mettre la discorde entre les partenaires du Faso

Les ennemies de la paix du Burkina-Faso, paraît-il, sont nombreux. Le Chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo, auteur de la déstabilisation de l’économie du Ghana, vient de s’ajouter à cette catégorie d’individus.
Ce Président a accusé mercredi 14 décembre, au sommet USA-Afrique, qui a débuté cette semaine à Washington, que son voisin, le Burkina-Faso, avait « conclu un arrangement » avec le groupe paramilitaire russe Wagner, et que ces derniers sont déjà présents au sud du Faso et bénéficient d’une mine en guise de paiement. Suite à ces propos, l’ambassadeur du Ghana au Burkina-Faso, Boniface Gambila Adagbila a été convoqué à une « audience urgente », vendredi 16 décembre 2022, par le ministère des affaires étrangères du Faso, pour fournir des preuves de l’accusation de son Chef d’État.
Malgré que le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la transition burkinabè, prenne le terreau par les cornes, pour libérer son peuple de l’insécurité territoriale, certains de ses semblables, n’ayant aucune notion de la souffrance d’un peuple déstabilisé par le ‘’terrorisme’’, cherchent à semer le trouble pour se donner du grade de superviseur en faisant l’ultracrépidarianisme. Il est clair que cette affirmation du président ghanéen, a pour but de salir l’image du Faso devant le peuple Américain.
Pour quelle raison, le gouvernement de la transition (MPSR), susciterait-il le soutien de la société privée russe Wagner, alors qu’il se donne à fonds pour mener la transition à bien, ensemble avec les FDS et les VDP, de même que les actions patriotiques ? Le Ministre délégué chargé de la Coopération régionale vient de traduire la désapprobation du Gouvernement burkinabè, de ces déclarations accusatives du chef de l’État du Ghana.
Ainsi, l’ambassadeur Boniface Gambila Adagbila, convoqué par le ministère des affaires étrangères du Burkina-Faso, en marge des accusassions porter contre le Faso, par le Chef du gouvernement ghanéen, Nana Akufo-Addo, lors du sommet USA-Afrique, a signalé que les déclarations de son président ne visaient pas à condamner le Burkina Faso, ni à semer le doute dans les esprits. Cependant, l’intention était d’attirer l’attention des partenaires afin de susciter un grand intérêt à l’endroit du Burkina Faso.