GUINEE EQUATORIALE : LE VICE-PRESIDENT TOUCHE DU DOIGT LES REELS PROBLEMES DU MINISTERE EN CHARGE DES TRANSPORTS ET DE LA MARINE MARCHANDE

L’administration de Malabo travaille contre la montre pour mettre un terme définitif à la circulation des navires battant pavillon illicite de la Guinée équatoriale.
Précisément hier, mercredi 27 avril, la commission chargée de mettre fin à l’octroi frauduleux de licences de navigation sous le drapeau du pays s’est présentée au chef de l’État représenté par le vice-président de la République Son Excellence TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE, le paquet de mesures que le ministère en charge des Transports a adopté pour freiner la circulation illégale des navires dans les mers internationales sous pavillon de la Guinée équatoriale.
Parmi ces mesures prises, l’envoi d’un communiqué aux régions portuaires du monde demandant une collaboration internationale pour détecter les navires battant le pavillon illégal équato-guinéen. Une initiative que Son Excellence TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE a applaudi.
Cependant, le Vice-président de la république Son Excellence TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE a clairement indiqué qu’il ne ménagerait aucun effort pour trouver une solution au problème de fond : qui, comment et d’où les licences de ces navires ont été autorisées ; et il a affirmé que les responsables répondraient devant les tribunaux.
Par ailleurs, le vice-président équato-guinéen a insisté pour que le ministère tuteur dénonce au niveau international que la Guinée équatoriale ignore l’existence de ces pavillons frauduleux et qu’il procède par des poursuites judiciaires contre le bateau récemment accidenté en Tunisie avec le drapeau du pays.
Au cours de ce rendez-vous, NGUEMA OBIANG MANGUE a également proposé au ministère des Transports la nécessité d’inspecter de manière approfondie les navires ayant navigué dans les eaux territoriales équato-guinéennes. Une mesure qui permettra aux autorités de confirmer, d’une part, que les navires sont autorisés légalement et, d’autre part, s’ils sont toujours en mesure d’exercer leurs services dans les mers de Guinée équatoriale.
Source : PDGE
Corneille MAGAGA