Guinée Équatoriale : rien de surprenant, Obiang de nouveau en tête avec 99,7% des suffrages

Guinée

Les résultats provisoires de l’élection présidentielle en Guinée équatoriale donnent pour le moment la victoire au président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 1979. Le candidat du parti démocratique de la Guinée équatoriale (PDGE), Obiang Nguema Mbasogo, s’impose comme à l’accoutumée (avec son système d’aigrefin), dans toutes les communes où les dépouillements ont été faits.

Pour l’heure, les résultats donnés par le conseil électoral guinéen montrent que, le candidat Obiang Nguema Mbasogo est vainqueur. Durant les deux jours de dépouillement, Obiang Nguema Mbasogo est placé en tête de liste. L’homme de la continuité, est en voie de briguer un sixième mandant.

L’opposant Andrés Esono Ondo de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) le suit, avec 1,34% et Buenaventura Monsuy Asumu, du Parti de la coalition sociale-démocrate (PCSD), qui possède pour l’instant 0,35 % des voix. Les résultats définitifs de cette élection à un tour seront officiellement rendus samedi 26 novembre.

D’ailleurs, puisque le président Obiang est sûr de ses actes frauduleux au cours des élections, il s’est autoproclamé vainqueur même avant la sortie des résultats provisoirs. Ainsi, « Je suis sûr que la victoire revient au Parti démocratique de Guinée équatoriale », a assuré Obiang Nguema Mbasogo juste après les votes.

Actuellement, le Parti présidentiel PDGE détient 99 des 100 sièges dans l’Assemblée nationale sortante (très inexact, et les 55 sièges du Sénat, qui doit également être renouvelé lors de ce scrutin regroupant aussi les municipales.

Par ailleurs, l’opposition équato-guinéenne a estimé dans un communiqué, rendu public lundi, que les élections avaient connu plusieurs cas de fraude et d’irrégularité. « Si le président Obiang Nguema gagne à la suite de ces élections outrageusement frauduleuses, le CPDS ne reconnaîtra pas sa victoire et le considérera comme un président illégitime », a annoncé dans un communiqué, dimanche, Andrés Esono Ondó.

En rappel, lors de la dernière présidentielle, en 2016, le président sortant avait obtenu 93,7 % des suffrages, selon les résultats officiels.

Le chef de l’État âgé de 80 ans a pris le pouvoir par un coup d’État en 1979 dans ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale indépendant de l’Espagne depuis 1968. Son régime est régulièrement accusé par les ONG internationales et des capitales occidentales de réprimer toute opposition et de bafouer les droits humains, et blâmé pour une corruption endémique.

lequotidiendafrique.net / GPCI_S.A

close

Ne manquez pas nos actualités!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pin It on Pinterest

Share This