Guinée-équatoriale : Teodoro Obiang Nguema Mbasogo maintient son système d’élections controversées
L ’éternel gouvernent, le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, l’unique Chef d’Etat au monde, ayant battu le record de longévité au pouvoir, en fessant du siège présidentiel, un palais royal, poursuit sa campagne électorale en ces jours dans le but de toujours grimer comme au coutumier. Dans une déclaration faite, de son haut représentant le lundi 7 novembre, l’Union Européenne a plaidé pour un processus électoral ouvert et pacifique en Guinée-équatoriale.
À l’occasion du lancement officiel de la campagne électorale pour les élections présidentielles, législatives et municipales en Guinée équatoriale prévues le 20 novembre, l’UE souligne la nécessité cruciale de garantir les conditions d’élections pacifiques, inclusives et transparentes et le respect de l’État de droit par les autorités et tous les acteurs politiques.
Le chef de la diplomatie européenne, M. Joseph Borrell a déclaré que les citoyens de Guinée équatoriale ont le droit de participer à un processus électoral ouvert, libre et pacifique et d’exercer, sans restriction ni discrimination d’aucune sorte, leur liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, dans le plein respect des droits de l’homme internationaux.
Pour rappel, En 1979, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo s’empare du pouvoir après un coup d’Etat dirigé contre le régime autoritaire de son oncle, Francisco Macías Nguema. D’abord président du Conseil militaire suprême, il est nommé Président de la République en 1982. Aujourd’hui, entre dictature et corruption, à 80 ans, il mène son pays d’une main de fer.
En effet, depuis son arrivée au pouvoir, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a cumulé cinq mandats consécutifs (il cherche même à briguer un sixième au prochain scrutin de cette année). Et ce après des élections controversées et pour le moins particulières au regard des normes démocratique. En Guinée-Equatoriale, les urnes n’existent pas. Les citoyens sont donc sommés de confier leur bulletin au chef du bureau de vote, laissant ainsi la voie libre à la corruption et abandonnant tout espoir de renouveau pour leur pays.
Ornella
