Guinée : Visite du médiateur de la CEDEAO bâtardé par l’opposition

Thomas Boni Yayi, médiateur de la crise guinéenne désigné par la CEDEAO, a achevé en ce fin du mois d’août 2022, sa semaine passée à Conakry. Il a rencontré des officiels guinéens dont le président de la Transition, le colonel Doumbouya, le nouveau premier ministre Bernard Goumou. Thomas Boni Yayi a aussi parlé avec des responsables de coalitions de partis politiques et des responsables de la société civile qui lui ont soumis une série de revendications. D’autres, en revanche, n’ont pas été conviés aux échanges, ce qui cause frustrations et regrets.

En effet, L’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme avait été conviée à la table de Thomas Boni Yayi, mais la rencontre a été annulée. Alseny Sall, le chargé de la communication de l’OGDH n’a pas été d’avis avec cette annulation. Pour lui, ce cadre de dialogue est indispensable.

L’évidence sur les revendications et les autres exigences que les formations politiques ont remis au médiateur Thomas Bony Yayi pour sa participation au dialogue avec le CNRD et le gouvernement politiques est un sujet à la clairvoyance remplis.

Fodé Oussou Fofana, l’un des responsables de la coalition de l’ANAD (l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique) a affirmé que la mise en place d’un cadre de dialogue crédible mettra en face d’un côté le CNRD ainsi que le gouvernement et de l’autre côté, les acteurs politiques et sociaux qui ont des revendications sur la conduite de la transition, la libération des prisonniers politiques et de la société civile.  

Une autre demande de cette alliance politique d’opposition décrit l’arrêt des harcèlements et des poursuites judiciaires contre les leaders politiques et les acteurs de la société civile. De même que l’annulation de l’arrêt portant dissolution du Front national pour la défense de la Constitution.

Outre, C’est le souhait de tous les Guinéens aujourd’hui, par ce que la transition en soi, c’est une crise et l’absence d’un cadre de dialogue amplifie davantage cette crise. ‘’Il faut donc que les autorités de la transition le comprennent, il faut que les acteurs représentatifs de cette transition soient au tour de cette table. Il ne sert à rien de vouloir imposer au médiateur un agenda qui ne permettra pas d’aboutir à la solution recherchée ‘’.

ORNELLA K.

close

Ne manquez pas nos actualités!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pin It on Pinterest

Share This