Le peuple désapprouve l'augmentation des prix des produits...

Les prix des produits pharmaceutiques au Burkina Faso ont connu une augmentation unilatérale qui fait pleurer le peuple, surtout face à l’actuelle situation sécuritaire qu’il traverse. En ces jours, la population fait appelle à la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), afin d’intervenir sur cette situation d’augmentation, de prix des produits pharmaceutiques.

En effet, selon les enquêtes de terrain menées auprès de certaines pharmacies et les informations recueillies auprès de certains acteurs du secteur de la santé, cette augmentation unilatérale des prix de certains produits pharmaceutiques est confirmée et est une réalité dont fait face le peuple burkinabé présentement. Ainsi, cette décision (à-ton appris), a été prise par le syndicat des pharmaciens. Ce qui n’est pas normal.

Le syndicat des pharmaciens qui regorgent des grossistes des produits, a engagé cette hausse de façon unilatérale à travers l’augmentation de leur marge de bénéfice de 1.32 à 1.40 sur les prix publics. Une telle pratique viole les principes élémentaires des textes qui régissent le fonctionnement de l’exercice au Burkina Faso, à divers niveaux.

En réalité, il n’est pas du rôle d’un syndicat de décider de la fixation des prix des produits, mais plutôt un privilège majestueux de l’État burkinabé. Les difficultés que vivent le peuple burkinabé sont assez suffisantes pour ajouter un hause de prix des produits dont ils vont faire usage en cas de maladies. D’ailleurs, cette augmentation affecte le commerce de certains détaillants de produits pharmaceutiques.

Même, le gouvernement n’est pas d’avis avec cette augmentation unilatérale des prix des produits pharmaceutiques constatée au niveau des grossistes, peu importe les raisons. En outre, cette pratique est inadmissible et inacceptable dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire avec des conséquences sur le panier de la ménagère.

Pour conséquence d’ailleurs, cette augmentation du prix des produits pharmaceutiques conduira les consommateurs à un retour vers les médicaments de rue avec tous les risques qui y vont avec (…). Dès lors, tous ces pharmaciens qui ont refusé l’application de cette augmentation sur les produits sont à féliciter. Pour sa part, le gouvernement de la transition, à sa tête le Président du MPSR, S.E le Capitaine Ibrahim Traoré, est en phase de prendre avec urgence, toutes les dispositions utiles pour mettre fin à cette pratique dont le seul but est d’accroitre les chiffres d’affaires sur le dos des consommateurs.