Burkina Faso : Le bilan du projet de stabilisation communautaire (Ouagadougou-Niamey)

Le projet de stabilisation communautaire au Burkina Faso et au Niger, initié par l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), est au terme de sa réalisation. Il a été objet d’analyse ce vendredi 24 février à Ouagadougou, par l’organisation autour d’un atelier qui a permis de revenir sur les résultats du projet tout en formulant des recommandations.
L’objectif de ce projet de stabilisation communautaire au Burkina Faso et au Niger qui s’est vu naitre en 2021, est d’améliorer la résilience des populations face aux conflits communautaires, la création d’un environnement sûr pour les femmes et les jeunes, et à la réduction de la vulnérabilité des communautés face à l’extrémisme violent.
Ainsi, ce projet a permis de fournir un appui aux programmes de stabilisation des communautés dont les objectifs sont, entre autres, de comprendre les facteurs de la migration et de renforcer les capacités locales en vue de l’atténuation ou de la prévention des déplacements et de migrations irréguliers. Essentiellement, ces programmes concernent les projets individuels de micro-entrepreneuriat, l’amélioration de la fourniture et de l’accès aux services de base par la réhabilitation des infrastructures et la fourniture d’équipements, ainsi que le renforcement de la cohésion sociale.
De là, le projet a traité en deux ans au Burkina Faso et au Niger, certaines causes de l’instabilité, un renforcement de la cohésion sociale et de la confiance envers les représentants de l’État ; de toucher 323 000 personnes dont 177 000 femmes, la construction d’une vingtaine d’installations d’approvisionnement en eau, de 5 centres de santé et maternité, et 9 infrastructures éducatives.
Pour Madame Aissatou Guisse Kaspar, Cheffe de mission de l’OIM, de nombreuses localités ont désormais accès à l’eau ainsi qu’à des infrastructures socioéducatives. « Certes, ce moment de clôture marque la fin d’une étape mais il annonce également le prélude de la suivante. C’est pourquoi, je fonde l’espoir que les discussions que nous allons engager nous permettront de tirer des leçons ainsi que de bonnes pratiques pour affiner nos interventions futures au profit du gouvernement et des communautés », a-elle indiqué.