Burkina-Faso : Le gouvernement fait appel aux auteurs de la mascarade médiatique, à se ressaisir et l’opinion publique à se faire démarquer
Le gouvernement de la transition burkinabè a condamné, lundi 05 décembre, dans l’après-midi à travers un communiqué, les appels à meurtre de journalistes, suite aux comptes rendus de la rencontre entre le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré et la société civile ainsi que la suspension de RFI dans le pays. Dans ce communiqué, le porte-parole du gouvernement, M. Jean Emmanuel Ouédraogo, a donné la voix aux récentes menaces à l’encontre des journalistes.
La multiplication des chantages verbales et des dérives de langage observées dans l’espace public allant de l’appel à la violence physique, au saccage des biens jusqu’au meurtre des personnes, inquiète énormément le gouvernement de la transition. Actuellement, les mauvaises âmes essaient de profiter pour semer du désordre entre les citoyens du Burkina-Faso. La population se doit être éveiller en ce qui concerne les informations circulant sur les réseaux sociaux sans sources sûr.
En effet, une vidéo pleinement partagée sur le réseau social Américain WhatsApp, fait état d’un appel au meurtre des journalistes. Mohamed Sinon, l’un des responsables du Collectif des leaders panafricains au Faso s’est montré dans la vidéo en incitant le peuple burkinabè à « tuer » des hommes de médias. Accusant ces derniers, d’être « des ennemis internes (…) et des complices » de la France. Il a même cité certains journalistes de quelques médias Nationale du Burkina-Faso.
À cet effet, le Gouvernement a fermement condamné, sans ambiguïté, ces propos qui font le lit de l’intolérance et de la désunion. Ainsi, les auteurs de ces actes barbares sont appelés à se ressaisir et l’opinion publique à se démarquer de tels agissements qui compromettent la cohésion sociale et le vivre-ensemble au Faso.
ANEM R.
