Situation au Burkina-Faso : un internaute s’exprime et en appel à la réconciliation de tout le peuple burkinabè

La situation est gravissime au Burkina-Faso et les Burkinabè doivent mettre fin à cette guéguerre où chacun veut prouver à l’autre qu’il est le plus fort, le plus patriote, c’est de l’enfantillage et de la vanité. Il est temps de cesser de se leurrer et arrêter de jouer à la politique de l’autruche. Le combat à mener n’est pas celui de bander des muscles contre un pays quelconque ou de verser dans une panoplie de mauvais divertissements du peuple, mais de rester concentré sur la préoccupation majeure, à savoir la lutte contre le terrorisme. 

Comme l’a si bien dit le Président de la transition Ibrahim Traoré, « tout est urgent, il faut aller vite ». Il urge d’augmenter l’effectif des combattants, de les équiper et de s’attacher les services d’un puissant partenaire, si puissant est-il.

Mais, ce n’est pas la seule urgence à gérer présentement. La  réconciliation est également indispensable, pour la simple raison qu’aucun groupe d’êtres humains ou d’animaux ne peut combattre un ennemi commun en étant désuni. À cet effet, tant que les fondamentaux de la réconciliation ne seront pas réelles et effectifs, il serait utopique de prétendre enrayer le phénomène du terrorisme.

Il ne faut pas se leurrer, le Burkina-Faso est devenu une case aux singes où les uns construisent et les autres détruisent. Cette guerre ne peut pas se gagner en surfant sur les fractures sociales, traitant les uns d’apatrides et les autres d’ennemis du peuple. La posture de certains Burkinabè amène à se demander s’ils sont réellement conscients que leur pays est en guerre. Ou bien, sont-ils insensibles aux supplices du peuple ? Quelle est cette philosophie qui exige l’usage de l’eau propre pour éteindre un incendie !

Le moment est venu où il faut comprendre que le peuple burkinabè n’est pas dupe et sait très bien que pour certains citoyens les enjeux liés à leurs ambitions personnelles et à leurs petits égos sont prépondérants à la survie du peuple. L’absence d’un plan stratégique clair, visible dans le déroulement de la lutte contre le terrorisme, justifie subséquemment le louvoiement constaté depuis des années durant pour contrer cette calamité qui s’abat sur ce pays qui, pourtant, regorge des grands stratèges militaires d’une bravoure légendaire reconnue en Afrique. 

Les Burkinabè parlent de l’union sacrée, car ils sont convaincus que seule l’union fait la force. Mais, se posent-ils des questions sur les conditions à remplir en vue d’y parvenir ? Est-ce possible de mettre ensemble des hyènes et des chèvres, des chiens et des lièvres pour créer l’harmonie ? Pour avoir du mortier, peut-on mélanger le sable, le gravier, le ciment sans y ajouter de  l’eau ? Le feu et l’herbe sèche peuvent-ils cohabiter ? Ce sont les lois.

La même équation se pose aux êtres humains divisés, se détestant et voulant même en découdre. Dans tout regroupement, le seul élément fédérateur est l’Amour. Pour le Burkina-Faso, cet Amour se traduit par la réconciliation, l’unique solution à la crise que le peuple vit. À tous les troubles-fêtes et créateurs de zizanie, l’heure est grave et s’ils vous restent une quelconque once de bon-sens, trouver des solutions à cette crise que traverse le pays au lieu d’en rajouter.

Au capitaine Ibrahim Traoré et le MPSR, aux FDS ET VDP, le peuple burkinabè est derrière vous.

M-V