Afrique de l’Ouest : La CEDEAO est-elle instrumentalisée pour cautionner une guerre civile au Burkina Faso ?
Monsieur Umaru Sissoko EMBALO, Président de la Guinée Bissau et président en exercice de la CEDEAO, a-t’il vendu l’institution² au profit des intérêts français au Burkina Faso et au Mali ? Le constat de la gestion de la CEDEAO dans les crises malienne et Burkinabè, est amer. L’institution ouest-africaine est à son plus bas niveau, depuis la présidence de Umaru Sissoko EMBALO à sa tête. La France étant en difficulté sur le terrain du Burkina Faso et du Mali, préfère se servir de la CEDEAO, pour obtenir de quoi permettre à l’ONU et à la CPI d’inquiéter les dirigeants de ces deux pays.
Tout est maintenant mis en œuvre, les complots d’assassinat et d’enlèvement des leaders et de la population peule est en marche par les ennemis du Burkina Faso, avec entre autres, des terroristes en tenue militaire à l’effigie du Burkina Faso, pour laisser croire que ce sont les soldats Burkinabè qui en sont les acteurs. Ayant besoin d’une institution forte pour valider ces complots, la France s’est rapprochée du Président EMBALO, lui faisant comprendre qu’il doit sauver les peuls.
Selon plusieurs observateurs africains, les ONG comme la croix rouge et autres seront impliquées dans la validation des complots. En référence à la Centrafrique, où cette même France a manipulé les chrétiens appelé Anti Balaka, pour s’en prendre aux musulmans appelés Seleka, qui a vu la contribution de plusieurs ONG qui reçoivent le financement de l’Union Européenne.
Le Président EMBALO pense pouvoir tirer profit sur cette question des peuls en mettant de côté l’aspect terroriste.
Qui sont en réalité les terroristes au Burkina Faso ? Quel est leur origine ethnique ?
Le président en exercice de la CEDEAO, peut avoir mal, mais une vérité qu’il ne peut contourner est que les terroristes qui tiennent cette population Burkinabè depuis près d’une décennie sont de son ethnie. Ces jeunes peuls qui ont été recruté par la manipulation, ont ôté la vie à plus de 13 000 Burkinabè en seulement 7 ans.
Le rôle de la CEDEAO et son président en exercice, devrait être de combattre ceux qui recrutent ces jeunes et pourquoi des peuls ? Quel est le motif ? Est-il valable pour ôter la vie plusieurs milliers de personnes, sans que cette institution ne s’engage à soutenir le peuple Burkinabè dans la recherche d’une solution?
Selon des informations récoltées, en comparaison des prédécesseurs du président EMBALO, la CEDEAO est à son plus bas niveau de compétence et de confiance. Cette institution est devenue une préfecture de la France, elle gère le dossier concernant le Burkina Faso en suivant, les instructions et le calendrier de la France. Le peuple de la Guinée Bissau, doit se mobiliser pour donner une réponse au Président EMBALO, qui sans le savoir terni l’image de cette institution, en se laissant manipuler par la France.
Malick BAMBA